Difficile aujourd’hui de prétendre que nos activités virtuelles soient sans conséquence sur l’environnement. Encore plus difficile de comprendre comment ces actions qui semblent « immatérielles » polluent.
Le texte ci-dessous est un extrait de l'article complet.
On peut compartimenter la pollution numérique en deux catégories : la production et l’utilisation. En effet, avant d’arriver dans nos mains nos objets connectés sont produits, ensuite nous les utilisons.
La pollution digitale au moment de la production
Si on reprend le cycle de vie d’un objet, on voit que dans le cas des objets connectés, la production nécessite l’extraction de minerais, l’acheminement de ces matières dans les usines de production puis le déplacement du produit fini pour qu’il soit vendu. Toutes ces étapes sont consommatrices d’énergies et provoquent des émissions de GES. Elles ont aussi des conséquences écologiques et sociales. En effet, l’extraction des minerais se fait dans des conditions terribles pour les écosystèmes présents autour et pour les humains qui effectuent ce travail.
En tant que consommateur nous avons assez peu de pouvoir à ce niveau-là. Nous n’avons pas la capacité de changer les lignes de production. Nos seuls recours possibles sont de :
- limiter le nombre d’objets numériques que nous possédons,
- de les faire réparer autant que possible pour allonger leur durée de vie
- et de privilégier la seconde main à l’achat d’un produit neuf.
La pollution digitale liée à notre utilisation
Contre intuitivement, nous ne sommes pas 100 % maîtres de ‘nos’ pratiques digitales. En effet, notre utilisation des outils numériques dépend de :
- l’exploitation de data centers
- des infrastructures des réseaux de télécommunication mis en place dans notre pays (réseaux wifi ou téléphonique par exemple)
- et les terminaux (ordinateurs personnelles, tablettes, smartphones, téléphone portables, boxes, équipement audiovisuel connecté etc).